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 Prez dsvdvbdfvb

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Hideki
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Hideki


Messages : 22
Date d'inscription : 29/11/2014
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MessageSujet: Prez dsvdvbdfvb   Prez dsvdvbdfvb Icon_minitimeMer 17 Juin - 22:50

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Sasaki Haise ─ 22 ans ─ Né le 2 Avril ─ Orientation Inconnue ─ Surnommé Sassan, Sasaki-senpai & Sasarious ─  1m70 ─ 58kg ─ AmnésiqueAncien Nomade, désormais membre de la Police Secrète à Okeanos ─ Du groupe sanguin AB ─ Cheveux blancs & noirs au centre et yeux vairons ─ Loge actuellement à Galiea

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Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l'imprimerie depuis les années 1500, quand un peintre anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n'a pas fait que survivre cinq siècles, mais s'est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n'en soit modifié. Il a été popularisé dans les années 1960 grâce à la vente de feuilles Letraset contenant des passages du Lorem Ipsum, et, plus récemment, par son inclusion dans des applications de mise en page de texte, comme Aldus PageMaker.

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l'imprimerie depuis les années 1500, quand un peintre anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n'a pas fait que survivre cinq siècles, mais s'est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n'en soit modifié. Il a été popularisé dans les années 1960 grâce à la vente de feuilles Letraset contenant des passages du Lorem Ipsum, et, plus récemment, par son inclusion dans des applications de mise en page de texte, comme Aldus PageMaker.

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l'imprimerie depuis les années 1500, quand un peintre anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n'a pas fait que survivre cinq siècles, mais s'est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n'en soit modifié. Il a été popularisé dans les années 1960 grâce à la vente de feuilles Letraset contenant des passages du Lorem Ipsum, et, plus récemment, par son inclusion dans des applications de mise en page de texte, comme Aldus PageMaker.

L'extrait standard de Lorem Ipsum utilisé depuis le XVIè siècle est reproduit ci-dessous pour les curieux.

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Je crois que nous y sommes, hein ? C'est à mon tour de vous raconter une histoire. Elle va sûrement vous paraître démesurée, fausse ou mensongère, mais je vous laisse la liberté de me croire ou non. J'ai pu réaliser avec le temps que ma propre réalité n'était construite que sur les bases d'une autre. J'ai bien la nette impression que ce monde joue avec moi, avec mes souvenirs, ma nouvelle identité. Et pourtant, je suis heureux. Je suis vraiment heureux de vivre comme ça.
Le café est la seule saveur dont je me souvienne et qui puisse m'apporter les relents d'une autre vie, que j'ai autrefois pu connaître. Cela peut paraître insignifiant, mais je l'aime aromatisé et sucré ─ ça me rappelle une seconde réalité que l'on m'a arrachée, elle et ses fragments chargés d'un parfum de souvenirs en grain. Lorsque je me suis réveillé pantelant dans les draps de mon lit d'hôpital, j'ai pu sentir cette fragrance m'assaillir les narines. Une autre nouvelle sensation de découverte.
Je me suis senti heureux.
Heureux, mais il me manquait quelque chose. Je savais que cela me filait entre les doigts, à ce moment-là, mais j'étais dans l'incapacité-même de décrire ce dont il s'agissait.
Je me suis senti heureux, mais si vide. Oh, si vide, mais pourtant si nouveau.
Et cette effluve sucrée de café s'est volatilisée lorsque des flashs rouge sang ont commencé à irradier mon esprit déboussolé. Et pour seul et unique souvenir, dernier souvenir, ce visage déformé par l'envie de me tuer.


2 avril 1212 ; Peut-on dire que tout commence ce jour-là ? Très certainement, oui. ───────────────────────
Noir complet. Mirage. L'oubli... Le rejet. L'incompréhension ? Un noir peinturluré. Les murs de cette réalité ─ de ma réalité qui s'effondraient tout autour de moi.
Alors, ce n'était plus de noir dont il s'agissait, mais d'un blanc éclatant. Éblouissant et aveuglant. Tout s'était affaissé pour laisser place à une nouvelle vision ─ une nouvelle existence.
Blafarde.

Puis j'ai ouvert les yeux sur un plafond blanc inconnu. Au début, je me sentais raide et faible, et j'avais la sensation qu'une simple pichenette pouvait me souffler, me désintégrer. Je ne sentais plus mes jambes, ni mes bras ; perfusé de toute part, avec à mes côtés, quelques autres ustensiles médicaux dont je n'aurais sans doute jamais voulu connaître les fonctions. Tout m'a paru flou et inconsistant, dans ce brouillard. Brouillard dans lequel j'ai pu cependant remarquer qu’il n’y avait personne à mes côtés ─ mais j’entendais au loin une agitation, ou plus précisément des agitations, plus ou moins indépendantes les unes des autres. Et sans m'en rendre compte, j'ai longtemps observé ce plafond. Il m’a semblé blanc d’abord, puis au fur et à mesure que mon regard s’affinait, que ce voile immatériel se dissolvait, que mes yeux retrouvaient leur précision, il m’a paru moins immaculé, plus poussiéreux. Je ne sais pas combien de temps je suis resté à observer ce plafond, puis cette chambre, avant de comprendre que j’étais dans un hôpital, allongé depuis un bon moment, peut-être. Mais là n'était pas le problème.
Je me sentais étrangement mal, dans cette pièce. Un sentiment inhabituel avait commencé à me prendre de cours, alors que je redécouvrais avec fascination les cloisons autour de moi.

Comment dire cela...
J'avais tout simplement l'impression d'être dans le mauvais corps.

Quelque chose tentait subrepticement de s'immiscer dans mon esprit. Je le savais. Je croyais que ces yeux n'étaient pas les miens.
Je croyais ne plus pouvoir bouger ces mains immaculées.
Je croyais que ces pensées ne m'appartenaient pas, parce qu'elles étaient si insignifiantes...
Je ne me souvenais de rien.
J'étais vide, bien trop vide ─ et à cette prise de conscience, j'heurtai le malaise. Avec cette sensation plus que désagréable dans la gorge, et ce tapis de nuages dans ma tête, je baissai avec une lenteur anormale les yeux sur mes mains flageolantes. Je ressentis l'irrésistible envie de pleurer, et pourtant je ne le faisais pas.
Pourquoi je pleurerais ? Je ne me souvenais de rien, après tout. Mais alors pourquoi de telles sensations de vertige ?

Mes poings se refermèrent doucement. Je sentis mes doigts ─ ils étaient à moi ─ caresser les paumes de mes mains, et alors que je pensais ma respiration coupée ─ comme si j'avais cessé de respirer sous un tel mal-être, j'expirai un bon coup.
Quelle sensation de soulagement.

Ce corps était le mien. Il m'appartenait, et j'étais parfaitement capable de faire le moindre geste. Je me redressai doucement sur mon lit, la respiration mi-erratique. Tout me paraissait incolore dans cette pièce si confinée. Le sentiment de n'avoir rien qui puisse me passer par la tête en était cela dit plus que gênant ; je voulais penser, trouver quelque chose pour faire passer le temps dans mon lit de demi-mort, mais cette mer de nuages ne se décidait pas à s'estomper.
Non, vraiment, je ne comprenais pas.
J'avais l'impression de ni me sentir à ma place, ni connaître cet endroit. Les mille parfums qui envahissaient mon odorat me semblaient un à un inconnus, & je découvrais avec une certaine attraction tout ce qui m'entourait.
À présent libre de tous mouvements ─ quoi qu'étrangement, je me surpris à me ménager ─ mon regard lorgna chaque recoins de cette salle blanche et grouillante.
Personne ne semblait avoir remarqué mon réveil.

Quels étaient ces fils qui occupaient la quasi-totalité de mon corps ? À quoi servaient-ils ? Des câbles médicaux ?
Et cette machine, pourquoi ? Pourquoi était-elle là ?
Pourquoi ces personnes me fixaient de la sorte, au fin fond de cette pièce ? Pourquoi s'approchaient-elles, le sourire aux lèvres ?
Pourquoi ma tête me faisait-elle si mal ? C'est comme si j'avais reçu un bon coup de massue sur la tête, sec et frappant.

Mais alors... Pourquoi, lorsque l'on est venu s'asseoir à mes côtés, j'ai été stupéfié par la gentillesse dont ces gens ont fait preuve ?
Pourquoi, lorsque l'on m'a demandé mon prénom, j'ai été incapable de répondre ?
Et enfin, pourquoi la seule et dernière image qui s'est imprimée dans mon esprit lavé de tout souvenirs, est-elle celle d'un jeune garçon au visage ensanglanté, le clown lui cassant sa vie à grands fracas incessants ?

J'ai tout oublié. Tout, sauf ça.

16 juin 1212 ; Elle s'appelle Chain.
───────────────────────
J'ai été placé en convalescence pendant deux mois. Deux mois entiers à réapprendre à marcher, lentement mais sûrement.
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